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IDÉE REÇUE

Pour votre déclaration d’impôts fonciers, le régime réel est le plus favorable

=> FAUX

Deux choix s’offrent à vous. :
– Le régime micro-foncier est à choisir si vos loyers annuels sont inférieurs à 15000 €. Vous bénéficiez alors d’un abattement de 30 % et aucune autre charge sont déductibles. 
– Le régime réel s’applique si vos loyers sont supérieurs à 15 000 € ou sur option. Les charges sont déductibles selon leur montant réel et vous pouvez également déduire des charges d’emprunt (intérêts + assurance).

Si votre bilan foncier est positif, c’est-à-dire si vos loyers couvrent vos charges, alors vous serez redevable à hauteur de votre taux moyen d’imposition sur le revenu avec en plus 17,2 % de prélèvements sociaux.
=> Impôt foncier à payer = résultat foncier positif x (TMI + 17,2 %)

Si votre bilan foncier est négatif, vous pourrez ainsi déduire votre déficit foncier de vos impôts en appliquant votre taux moyen d’imposition sur le revenu.
=> Impôt foncier à déduire = résultat foncier négatif x (TMI)

Ainsi, en début de projet, comme vous avez beaucoup d’intérêts à payer, votre déficit foncier, et donc votre crédit d’impôt, est intéressant. C’est aussi le cas si vous avez effectué des travaux de rénovation.
Mais en fin de projet, comme votre opération devient rentable, votre contribution fiscale augmente.
Voilà pourquoi, parfois, il est préférable de rester sur le régime micro-foncier !