= VRAI SEULEMENT SI…
Malgré l’inflation, on aimerait pouvoir compter sur les rendements locatifs qu’on s’est fixé au moment d’investir.
Cependant voilà : l’augmentation de l’énergie et des charges vient parfois perturber les équilibres.
On peut vouloir augmenter le loyer de son locataire . Avant d’agir, plusieurs précautions sont à prendre.
Avant toute chose, vous ne pouvez pas augmenter un loyer si votre bail ne le prévoit pas.
La clause sur le montant du loyer doit intégrer un indice de référence.
Pour les logements, on utilise l’IRL (Indice de Référence des Loyers) le plus communément.
Le calcul du loyer est le suivant :
Loyer = (Loyer année N indice IRL) Indice IRL de base au moment de signature du bail.
En tant, que propriétaire, vous n’avez peut-être pas « pensé » à augmenter le loyer depuis un certain temps. Si votre bail stipule un indice de référence, vous pouvez appliquer une augmentation, mais attention ! : la rétroactivité ne peut s’appliquer uniquement sur les douze derniers mois. Ainsi, vous pouvez demander à votre locataire des loyers plus élevés pour les derniers mois d’occupation, mais les autres années seront perdues.
Concernant la refacturation des charges à votre locataire, dans un contexte d’inflation comme celui que nous connaissons, il faut être vigilant à ne pas appeler de « forfait de charges », mais de « provision sur charges ».
Si vous recevez des charges plus importantes que prévu, vous pourrez toujours défalquer ces hausses a posteriori.